Nous avons une responsabilité collective dans les maux de la République centrafricaine. La Centrafrique est 188ème sur 189 pays au classement de l’indice de développement humain (IDH). L’histoire de notre pays est une inéluctable répétition des erreurs et des errances, évitables, du passé. Notre pays est très pauvre et très endetté.

L’absence et l’éloignement des services urbains (éducation, santé, eau, électricité, assainissement, etc.) dans certains quartiers de Bangui et certaines régions sont des freins au développement. L’héritage que nous nous apprêtons à léguer à nos enfants n’est que misère familiale, désespoir d’une jeunesse abandonnée, en manque de perspective d’avenir et désillusion des adultes impuissants à affronter un quotidien sans issue.

S’apitoyer, être spectateur du déclin de notre pays, notre héritage et celui de nos enfants dilapidés ne me ressemble guère. L’espoir d’une autre Centrafrique est possible. Nous avons la responsabilité d’offrir à nos enfants un meilleur avenir que celui que nous avons connu. C’est le sens même du progrès. Il y a en effet urgence à agir sur le présent pour construire un futur prospère. Combattre la Misère partout où elle gangrène doit être la priorité.

Nous voulons œuvrer durablement pour le bien-être de nos compatriotes. Grâce à vos dons, avec du travail et de l’abnégation, nous sommes en mesure de rompre ce cercle vicieux. Notre identité est ce qui nous rassemble.

Nous sommes fiers d’être Centrafricains.

Je suis fier d’être centrafricain.

Bertin Rehote